Film documentaire, réalisé par Julien Campet.
Coproduit par viàOccitanie et Via Découvertes Films, avec le soutien du CNC, Centre National du cinéma et de l’image animée.
Le 11 mars 2011, le nord-est du Japon fut ravagé par un terrible tsunami. Quand le séisme survient, la mer se gonfle, développant une énorme masse d’eau qui se déplace sous forme d’ondes jusqu’à la côte. Une gigantesque vague se forme alors, perdant en vitesse mais gagnant en amplitude, et vient s’écraser sur le rivage avec une hauteur pouvant atteindre plus de 20 mètres.
Kamaishi est une des villes côtières les plus fortement touchées. Les dégâts, terribles à l’aller, sont encore pires au retour. Lorsque l’eau se retire, elle emporte avec elle des milliers de débris mêlant bateaux, maisons, voitures, corps happés sur son passage.
Kamaishi était « la cité de la pêche, du métal et du rugby » et elle se reconstruit grâce au rugby. Au cœur de cette renaissance : Robert Verdier, un français originaire du Comminges. Installé au Japon depuis plusieurs années, il lance l’opération Kamaishi Initiative et mobilise plusieurs entreprises et amoureux du rugby de la région de Toulouse.
Les jours suivant le tsunami, la première aide qui parviendra sur la zone dévastée est celle de la planète ovale d’Occitanie.
Le film retrace l’histoire de la reconstruction de Kamaishi, cette cité portuaire du Japon détruite par le tsunami de 2011, qui réussit après le drame à accueillir plusieurs matchs de la Coupe du Monde.
Malgré les traumatismes, les difficultés et les divergences sur les choix des autorités, les habitants de Kamaishi se sont unis pour porter le projet jusqu’au bout. Un aboutissement, synonyme d’un nouveau départ sur une terre à laquelle ils sont profondément attachés.