JE N’AI PLUS PEUR DE LA NUIT

Film documentaire, réalisé par Sarah Guillemet et Leïla Porcher. Coproduit par France Télévisions et Sister Productions. Avec le soutien du CNC, de la région Nouvelle Aquitaine, de la région SUD Provence-Alpes-Côte d’Azur, de la PROCIREP et de l’ANGOA. Sélections et prix en festivals : Cinéma du Réel « Front Populaire », Figra section « Autrement vu », Festival section jeune public « FIFF Namur Campus ».jeune public « FIFF Campus » Figra section « Autrement vu », Festival section jeune public « FIFF Namur Campus », Festival International Jean Rouch « Regards de terrain » Docs au Féminin, de Comptoir du Doc, Elles, Traces de vie, FIFF de Salé.

 

Dans les hauteurs des montagnes entre l’Irak et l’Iran, hors du front de guerre, Hélia et Sama ont fait un choix : s’engager pour devenir peshmerga, « celles et ceux qui font face à la mort », nom donné aux combattants kurdes. Dans la boue comme dans la neige, aux instants de folie bienheureuse et de dépassement de soi se succèdent des moments de désespoirs et de coups de gueules.

Engagées avec leurs vingt camarades hommes dans cette aventure, elles commencent leur entraînement, qui durera trois mois, dans le campement du Komala. Ce parti d’opposition kurde, retranché dans les massifs montagneux entre l’Iran et l’Irak, s’organise clandestinement et mène une guérilla depuis des décennies contre la féroce répression de la République Islamique d’Iran à l’encontre de la minorité kurde.
Au cours de cet apprentissage, elles se confrontent aux contradictions d’une institution dirigée par des hommes. Avoir une arme en main ne conduit en effet pas à une égalité certaine.

La rencontre avec Kawsar – professeure de leur formation politique et militaire – qui œuvre pour les droits des femmes kurdes tant en Iran qu’à l’intérieur du Komala est alors centrale. Son élection au plus haut comité du parti serait-elle une révolution pour la place des femmes ? Car qui a dit qu’une institution dirigée par des hommes devait le rester ?
Ensemble, Sama et Kawsar iront jusqu’au bout leurs combats. Hélia semble avoir pris un autre chemin.